© andreas130 / www.fotolia.de
Pour l’été 2015, le Département des arts plastiques offre une carte blanche à la curatrice Véronique Ribordy, en lui proposant de porter un regard nouveau sur ses collections.
Un questionnement existentiel sous-tend la démarche choisie par la commissaire invitée: comment représenter ce qui passe, ce qui a été et ne sera bientôt plus?
Dans un accrochage inédit, les œuvres phares d’artistes suisses et neuchâtelois des XIXe et XXe siècles (Ferdinand Hodler, Maximilien de Meuron, Léopold Robert, Edmond de Pury, Blanche Berthoud notamment) seront confrontées à des créations contemporaines, pour la plupart réalisées pour l’occasion par Valérie Favre, Elisabeth Llach, Pierre Vadi et Alexandra Roussopoulos.
Sous un titre clin d’œil à l’ouvrage éponyme de Nicolas Bouvier, la thématique universelle du passage, de l’impermanence et de la présence éphémère de l’homme sur terre y sera abordée dans un jeu d’échanges et de révélations réciproques, transcendant les époques. Entre gravité et légèreté.